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 Lecture proposée : Hébreux 12. 25 à 29

Nul n’est intelligent, nul ne cherche Dieu.
 Romains 3.11

SAGESSE

 

« Tous les hommes sont fous. Ceux-là seuls qui le savent sont sages. » Cette pensée est extraite de la pensée juive. Rien d’étonnant ! C’est ce qu’affirme la Bible de diverses manières. Paul l’associe au fait de ne pas chercher Dieu. Rien de plus insensé, en effet, que de vivre comme s’Il n’existait pas, comme si l’on n’était pas une de ses créatures, comme s’Il ne nous avait pas laissé de mode d’emploi pour la vie qu’Il nous prête !

Le reconnaître et se détourner de l’indifférence pour Le chercher, voilà, au contraire, qui fait de nous des sages. Le livre de Job, l’un des plus anciens, sinon le plus ancien des livres qui composent la Bible l’affirmait déjà : Voici, la crainte du Seigneur, c’est la sagesse ; s’éloigner du mal, c’est l’intelligence,1 affirmation d’ailleurs cinq fois répétée du livre du Deutéronome à celui de l’Ecclésiaste.

Mais on n’aime pas parler de crainte… encore moins de s’éloigner du mal (à part de celui qu’on nous fait !)… Alors on traduit : « Révérer le Seigneur ». C’est dommage, car la sagesse commence vraiment d’abord par craindre Dieu. L’auteur de l’épître aux Hébreux va jusqu’à l’appeler un feu dévorant !

Bien sûr, celui qui commence par Le craindre découvrira bientôt en Lui le plus tendre des pères. Mais nous ne connaîtrons jamais la fin si nous ne commençons pas par le commencement ! Autre brin de sagesse élémentaire. Non ?

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* Job 28.28