Étiquettes

,

Lecture proposée : Proverbes 8.32-36


Tu aimeras l’Éternel, ton Dieu, de tout ton cœur et de toute ton âme, afin que tu vives.
Deutéronome 30.6

MAIS AIMER, C’EST QUOI ?

 

Il arrive que l’on trouve Dieu égocentrique. Il veut être aimé. Il cherche sa gloire. Il se veut le Centre. N’est-ce pas étrange ? Lui dont Jean dit qu’il est amour !1

C’est un raccourci trompeur. S’il veut être aimé, c’est parce qu’il nous aime, d’une part parce qu’il n’y a pas d’amour sans réciprocité, d’autre part ─ et surtout ─ parce que nous ne pouvons vivre vraiment ni être heureux tant que nous n’avons pas trouvé le véritable objet qui puisse combler notre besoin d’aimer.

Aimer, un besoin ? Bien sûr ! Cela a-t-il besoin de démonstration ? Nous aimons tous quelque chose ou quelqu’un.

« Aimer, disait Alain, c’est trouver sa richesse hors de soi ». C’est  le contraire de s’aimer soi-même. Je sais bien que la psychologie moderne veut nous faire croire que pour aimer autrui, il faut commencer par s’aimer soi-même. Mais rien n’est plus menteur. En réalité d’il n’y a d’amour vrai que hors de nous-mêmes. Et le plus étranger à nous-mêmes, à notre ego, c’est Dieu, le tout autre ! Il ne peut y avoir de différence plus grande qu’entre le Créateur et la créature. Il n’y a donc d’amour plus vrai que le sien envers moi et celui qu’il me demande ─ et qu’il me donnera si je le lui demande.

Et s’il me le demande  ─ et me l’offre. Comment le pourrais-je par moi-même ? ─, c’est parce qu’il veut que j’en vives. Et s’il veut que je vives, c’est parce qu’il m’aime.