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Lecture proposée : Hébreux 12. 4-11

 

Mon fils, ne méprise pas le châtiment du seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend…
Hébreux 12.5

SI, QUAND…

 

Dans le livre cité hier, Joan Lowell rapporte cette phrase de son père en réponse à son désir d’émancipation:

« Joan, quand tu auras appris à recevoir une correction sans broncher, à renoncer à une chose que tu désires depuis longtemps sans te décourager, quand tu resteras des semaines dans le pot-au-noir sans voir le soleil ni une étoile pour te guider, et sans perdre foi en Dieu tout-puissant même si tu ne comprends pas les raisons qu’il a de te traiter ainsi, alors, tu pourras nous quitter. »

Dois-je répéter que tout cela n’est peut-être pas biographique ? La leçon reste !

Cette phrase me faisait à nouveau penser au poème bien connu de Ruydard Kipling : « Tu seras un homme, mon fils »
Et cela me fait penser, inévitablement, au projet de Dieu pour chacun de ses enfants, celui d’en faire des hommes faits. C’est dans ce but qu’il a équipé l’église de ministères divers (Ephésiens 4.11-16).

Mais c’est aussi pour cela qu’il le corrige.

L’auteur de l’épître aux Hébreux nous y aide à discerner non seulement une école indispensable de formation, mais encore une preuve de son amour pour nous. C’est parce qu’il nous aime qu’il nous appelle à participer à sa sainteté. Il n’y a pas d’autre voie que l’épreuve et la correction.

Quand nous aurons appris à recevoir sans broncher sa correction, à y reconnaître sans douter les marques de notre filialité divine, alors oui, nous serons des hommes 

 

  1. page 155