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actions de grâces, demandes, intercession, prière, supplications
Lecture proposée : Psaume 63.1-8
Je te bénirai donc toute ma vie, J’élèverai mes mains en ton nom.
Psaume 63.5
MAIS QUEL NOM ?
Pour les Hébreux, le ‘nom’ n’est pas une abstraction, il désigne la personne, sa nature, sa qualité. Dans le psaume 63, David dit en ton nom, parlant à Dieu (Elohim) des louanges et prières qu’il veut ne pas cesser de lui apporter. Notre Seigneur inviterait les siens à prier le Père en Son propre nom, ce à quoi, il promettait l’exaucement*.
Le nom auquel David pensait était vraisemblablement Yaweh sous lequel Dieu s’était révélé à Moïse. Peut-on y assimiler celui qu’Il prit en son incarnation ? Oui. De même que Yaweh (que nos versions traduisent : l’Eternel) était Dieu dans sa révélation à Israël son peuple, Yoshua qui se traduit Jésus pour nous était Yahweh en son œuvre de salut. Celui qui, en Apocalypse 1.4 est nommé celui qui est, qui était et qui vient et que les êtres célestes appelleront, en 11.17 Dieu tout-puissant, qui es et qui étais, lorsque, revenu, il aura pris possession de son règne.
Louer ou prier en son nom, c’est le faire au nom du salut qu’exprime son nom, conscient d’y avoir accès par la seule grâce de son œuvre rédemptrice, ce qui implique foi, humilité et action de grâce. Le prier en son nom ne pouvait prendre sens autrement.
Toute prière qui ne serait pas le fruit de la confiance, de l’humilité et la reconnaissance ne pourrait espérer être entendue et exaucée.
Puissions-nous, comme David, dire avec vérité : J’élèverai me mains en ton, nom.
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* Jean 14.13, 14 ; 16.24