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Lecture proposée : Job 42.7-9

 

Vous n’avez pas parlé de moi avec droiture comme l’a fait mon serviteur Job. Job 42.7

ÇA ALORS !

Ce sera le dernier, mais c’est encore sur un extrait du récit de Joan Lowell1 que je m’arrêterai aujourd’hui : « Avec Dieu, je pouvais discuter de sujets que je n’aurais même pas osé aborder avec mon père. Dieu était mon ami, mon conseiller et mon compagnon. Je grimpais souvent à la barre de flèche pour lui faire des confidences et lui révéler le fond de ma pensée. »

Le milieu du gréement ne semble pas l’endroit idéal pour aller discuter avec Dieu. Mais, pour Joan , c’était la façon de rejoindre le réduit intérieur2 et d’en fermer la porte.

On peut s’étonner de ce que Dieu ait trouvé tout le discours de Job conforme à la droiture. Car, il ne cessa, au sein du malheur, de contester le sens de sa terrible épreuve, d’en affirmer l’injustice et de mettre en question les réponses pourtant de ‘bonne’ théologie de ses trois amis.

Oui, mais précisément, les trois amis récitaient de la doctrine, quitte à en rajouter un peu, sinon beaucoup. Alors que Job épanchait son cœur, livrait à Dieu le fond de sa pensée, sans jamais renoncer à l’intimité du tête à tête avec Lui. C’est lui qui était vrai. C’est pourquoi, c’est à lui que Dieu confia le ministère d’intercéder pour les autres.

Sommes-nous réellement vrais quand nous parlons à Dieu ? C’est cela qu’il attend.

 

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1.« Bercée par les flots », 1988, page 124 ;  2. Mt 6.6, littéralement