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Lecture proposée : Ésaïe 11.1-10

Mais notre cité à nous est dans les cieux, d’où nous attendons aussi, [comme] Sauveur, le Seigneur Jésus-Christ qui transformera notre corps de misère en conformité à son corps de gloire…
Philippiens 3.21

 

Essentiel (16)
UN NOUVEL HORIZON

« Nous vivons tous sous le même ciel, mais nous n’avons pas tous le même horizon. » disait le chancelier Adenauer. Le chrétien est quelqu’un qui a changé d’horizon. Pour lui, l’horizon est certes un peu plus loin, mais tellement incomparable ! Il n’attend plus rien de la terre, des satisfactions passagères du présent. Son regard est désormais fixé sur le jour où son Seigneur et Sauveur apparaîtra.

Est-ce dire qu’il n’attend rien pour la terre ? Non. La création elle-même, écrivait Paul, attend avec un ardent désir la révélation des fils de Dieu. Dans cette attente, elle soupire et souffre les douleurs de l’enfantement*.

À un journaliste qui reprochait aux chrétiens de n’avoir d’espoir que dans l’au-delà, je montrai le chapitre 11 du prophète Ésaïe. Il lut, demeura un instant pensif, puis me dit : « Cela change tout. Pourquoi ne le dit-on pas ? ».

Cela ne change pas tout, mais il n’est pas indifférent de savoir que la terre elle-même a reçu des promesses et que Dieu les tiendra.

Quant à celui qui met sa confiance en Jésus, n’est-il pas merveilleux qu’il sache que, lorsque Jésus reviendra, il transformera notre corps misérable et mortel en le rendant semblable au sien, par le pouvoir qu’il a de s’assujettir toutes choses** ? Et c’est loin d’être tout !

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* Romains 8.19 ; ** Philippiens 3.20, 21