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Lecture proposée : Psaume 8

Les perfections invisibles de Dieu, sa puissance éternelle et sa divinité, se voient comme à l’œil depuis la création du monde quand on les considère dans ses ouvrages.
Romains 1.20

MÊME AU SEIN DES TEMPÊTES

En 1988, lisant « Bercée par les flots »*, récit biographique de l’enfance et de l’adolescence de Johan Lowell passées sur le voilier dont son père était capitaine, j’ai souligné, page 128, la phrase suivante : « Mon père et les matelots m’avaient inculqué une foi qui m’aidait à tenir bon quoi qu’il advint. Car ils voyaient partout la présence de Dieu : dans les couchers de soleil, dans les tempêtes, dans la blancheur d’une aile d’Albatros, et dans les vents qui poussaient notre navire. »

Il paraît que tout cela fut inventé et que cela n’a rien de biographique. Pourtant j’ai envie d’y croire et je propose les pensées que cela m’avait poussé à écrire :

Je partage, bien sûr, la foi qui permet d’affronter les tempêtes et de tenir bon. Les couchers de soleil sont loin de me laisser froid. Et lorsque les premières primevères s’ouvrent en bouquets, mon admiration et ma reconnaissance s’expriment spontanément à Dieu. Les orages me parlent aussi de Sa grandeur.

Mais les tempêtes (et j’en ai connu plus d’une, même au sens littéral dans les tropiques). Ai-je, aussi spontanément, le réflexe d’en rendre grâces à Dieu ? C’est moins sûr. Et ma pensée rejoint mes lecteurs. Avons-nous appris à voir, là aussi, des raisons de glorifier Dieu et de le louer ? Pourtant ne savons-nous pas que tout concourt à notre bien, si nous L’aimons  ?

 

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*« Sélection du Livre » cette année-là