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MARIE ENTRE L’ORDINAIRE ET L’EXTRAORDINAIRE
Que nous ne pensions pas que puisse se justifier, par la Bible, ce que le catholicisme appelle l’assomption de Marie qui sera fêtée demain ne nous empêche cependant pas, bien au contraire, de penser à elle la veille.
Les excès de ce qu’on est bien obligé d’appeler « le culte marial » ont eu pour conséquence, en réaction, que les croyants attachés à la Bible en sont venus, pratiquement, à ne la mentionner qu’en passant, à l’occasion de la fête de Noël, et à l’oublier quasi entièrement par ailleurs. Je me disais, il y a 6 ans, en y réfléchissant , que les apôtres, à quelques exceptions près, retiennent notre attention plus qu’elle. Peut-être est-ce dommage, pensais-je. De cette réflexion naquit la prédication reprise aujourd’hui sans grands changements*. Ceux qui l’avaient lue me pardonneront. Lé répétition n’est-elle pas la mère, non de Jésus, mais de l’enseignement ?
La Bible, disons-nous souvent, parle peu de Marie. C’est à la fois vrai et faux. Elle est quand même mentionnée en tout 18 fois : 17 fois dans les Evangiles et une fois dans les Actes. Il est vrai que, par contre, elle n’apparaît pas du tout dans les épîtres ni dans l’Apocalypse. Cela signifie sans doute qu’elle n’a aucun rôle au niveau de la doctrine.
Mais quelle aventure extraordinaire que la sienne ! La Bible, il est vrai, s’adresse à notre volonté, non à nos sentiments. Aussi n’y trouve-t-on pratiquement pas de peinture des sentiments. C’est tout juste si, par exception, elle mentionne plusieurs fois que Jésus fut ému de compassion (d’une expression que l’on pourrait traduire ‘être pris au tripe’). La veille de sa mort, Jésus dira aussi : Mon âme est triste à en mourir. C’est à peu près tout, sinon qu’il pleura sur la tombe de Lazare. Rien d’autre, et c’est tant mieux.
Nous en savons encore moins des sentiments de Marie. Mais là, il nous est certainement permis et facile de les imaginer.
Tout ce qu’a vécu Marie, s’inscrit entre l’ordinaire et l’extraordinaire, à commencer par un visiteur étrange. Qui est cet être qui semble n’avoir eu aucun besoin d’ouvrir la porte pour se trouver là devant elle ? Une étrange clarté semble rayonner de son être et rend futile la lampe à huile à la lumière de laquelle Marie faisait son ouvrage. Est-ce cela que les livres saints nomment ‘un ange’ ?1 Un bouleversement la paralyse. Pas d’effroi, mais un profond sentiment d’extraordinaire et de crainte respectueuse. Luc la dit troublée. Heureusement, les battements de son cœur reprennent assez rapidement leur rythme normal et la voici toute tendue à l’écoute de paroles qui lui sont bien adressées… à elle, jeune fille vierge, fiancée à l’honnête Joseph. Certes, comme toute jeune fille pieuse en Israël, il lui est arrivé de rêver parfois d’être la mère du Messie, mais sans y croire. Pourquoi serait-ce, elle ? Il ne peut pas suffire de descendre de la famille de David ! Et ce serait trop beau pour être vrai.
Or, c’est de cela que l’ange parle : Tu enfanteras un fils… Il sera appelé fils du Très-Haut… la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre… Marie doit être prise comme d’un vertige… Mais elle est disponible. Il est vrai qu’elle questionne; « Comment cela pourrait-il se faire ? Je ne suis que fiancée ; je n’ai pas de relation avec mon futur mari ! » mais elle acquiesce : Qu’il me soit fait selon ta parole !
L’ange parti, elle replonge dans l’ordinaire… Un ordinaire pas facile, car il faut qu’elle en parle à Joseph à qui elle est promise, à papa et maman. Pour ceux-ci, c’est moins urgent. Mais que pensera Joseph ? Comment lui expliquer ? Il ne la croira pas. Il la soupçonnera de vouloir cacher une faute ! Elle pense : « Non ! pas Joseph. Il sait bien que je ne pourrais commettre une telle chose. Mais les parents ? et les voisins ? Tous me mépriseront, me croiront coupables, me tourneront le dos ! Elle a dit ‘oui’. Mais c’est comme si, tout à coup, la planète se mettait à tourner à l’envers ! »
Le pire était à craindre. Le pire survient : Joseph ne la croit pas ; il veut rompre. Bien sûr, il veut le faire secrètement pour ne pas la diffamer. Mais, de toute façon, cela ne pourra rester secret.
Il fallut un songe pour persuader Joseph que sa fiancée était innocente et vierge, que son récit est vrai et qu’il peut l’épouser.
Marie disponible… dans l’obéissance à la grâce de Dieu. Mais disponible aussi pour Elisabeth sa cousine dont l’ange lui a dit qu’elle est dans son sixième mois ! Sa cousine Elisabeth, depuis si longtemps stérile… dans son sixième mois !… elle si âgée ! Le ménage doit lui paraître bien lourd ! Marie s’en va sans hésitation pour la seconder durant les trois mois restant. Et s’effacera juste avant la naissance de Jean.
Marie, discrète ! Elle ne se fait pas d’illusion. Elle sait bien qu’elle a besoin de la grâce divine. Dans le cantique qui sort de son cœur en présence de sa cousine, elle appelle Dieu, son Sauveur, et clame sa miséricorde. Elle, besoin d’un Sauveur ? Oui, bien sûr ! Elle n’en est pas moins une jeune femme admirable.2
L’aventure n’est pas finie. Mais la vie se réorganise dans l’attente. Six mois qui appartiennent à l’ordinaire mais qu’un décret bouleversera vers la fin. César Auguste ordonne un recensement. Chacun doit se faire inscrire dans sa ville d’origine. Cela ne pouvait tomber plus mal. Le moment de l’accouchement est très proche. Et Bethléhem est bien loin de Nazareth ! Près de 150 km à faire à dos d’âne, quand on est au neuvième mois ! On frise l’extraordinaire ! Marie a tout pesé. Ce sera dur. Mais Joseph sera là, empressé, compatissant. Il y aura l’auberge, se dit-elle… Malheureusement, elle est pleine quand ils arrivent et les douleurs sont là, terribles. On sait la suite… une naissance qui ressemble à l’ordinaire : les douleurs, la présence de l’être aimé qui vous tient la main, court chercher ce qu’il faut à l’auberge ; enfin, la délivrance. Or, l’extraordinaire se mêle à l’ordinaire cette nuit déjà : Des bergers venus ensemble prétendent avoir eu la visite d’un ange qui leur a parlé de la naissance d’un Sauveur. Ils viennent l’acclamer. Marie aurait besoin de souffler ; d’un peu de calme, de repos . Et c’est le remue-ménage dans l’étable où ils ont trouvé refuge et où l’enfant vient de naître. Rien de très ordinaire dans tout cela.
Mais la vie reprend bientôt son cours. Joseph a trouvé une maison. Ils y ont emménagé ; Marie, comme toutes les mamans, soigne cet enfant, les yeux bien souvent mouillés d’émotion et de fierté, d’attendrissement surtout lorsqu’il boit à son sein. Il grandit rapidement. Les mois passent. Elle lui sent un jour les premières dents à fleur de gencives ; il sourit, se livre à un étrange langage délicieux. Ah ! Combien cet enfant lui est cher. C’est l’ordinaire que vient rompre une visite étrange. Des savants sont venus de très très loin pour le voir. Ils ont apporté de riches présents et l’ont adoré. Qui l’aurait pu imaginer ? Que sera donc cet enfant ?3
Mais à peine sont-ils repartis qu’un songe de Joseph les contraint à fuir… jusqu’en Egypte. Encore un voyage interminable avec la traversée, à dos d’âne, sans doute, de bien des contrées désertes. Mais l’enfant est étroitement serré contre la poitrine de Marie. Il est calme, pleure rarement, et sans colère. Combien de temps resteront-ils réfugiés en Egypte ? Le texte ne nous le dit. Mais quand il reviendront, ils choisiront de retourner à Nazareth.
Un petit saut dans le temps. Jésus a maintenant 12 ans. Marie et Joseph lui ont appris la vie, mais l’ont aussi envoyé à la synagogue où il a appris à lire, à compter ; là il a entendu régulièrement la lecture de la Torah et des prophètes ; il a chanté les psaumes et a fidèlement appris par cœur tout un livre de la Bible. Que de fois Marie l’a regardé jouer avec les camarades, avec ses frères, comme eux. Que de fois, aussi, elle a cherché à comprendre, à se rassurer…
Quand ils montent à Jérusalem pour la fête, comme chaque année, Marie est fière de son gamin. Elle sait que sa bar mitzwah se passera bien. C’est un enfant docile, qui aime Dieu et ses parents. Tout se passe bien, en effet et le retour se fait pour eux au sein d’une foule d’autres pèlerins et parents. Jésus doit être par là avec les uns ou les autres. Pourtant, ils ne l’ont pas vu de toute la journée. Pressentiment… Et s’ils l’avaient laissé à Jérusalem ! Un serrement de cœur étreint Marie. Serrement qui se transforme rapidement en angoisse ! Joseph et Marie rebroussent chemin et c’est le troisième jour seulement, que, rongés par l’inquiétude, ils le retrouvent dans le temple interrogeant les docteurs et répondant à leurs questions. Comment éviter le rerpoche « Te rends-tu compte de notre angoisse ? On te croyait avec les amis et tu étais resté ici ! » Et lui de dire : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu’il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ?
Marie pense : « Oui, bien sûr, nous aurions bien dû savoir qu’il était ici, au lieu d’aller chercher partout ailleurs. Bien sûr, elle est soulagée de l’avoir retrouvé. Mais il faudra du temps pour que s’apaise son trouble intérieur. Et la réponse de l’enfant l’interroge en même temps qu’elle la rassure. « Mon enfant, dans un sens, est comme tous les autres, mais … pas vraiment… » Comment pourrait-elle oublier ce que les anges, ce que les bergers, ce que les mages ont dit de lui ?4
Suivront pourtant environ dix-huit ans ordinaires, sans histoire. Il n’a pas cessé d’apprendre, comme les autres, mais avec tout son cœur. C’était visible. Il a été un fils modèle, un exemple exceptionnel pour ceux de son âge.
Il a été pleinement au côté de son mari apprenant les durs travaux de charpentier, de constructeur de maisons et la secondé sans relâche… Pourtant Marie sait qu’elle doit attendre autre chose ; elle sait qu’il partira, sera un jour élevé sur le trône de David. Parfois même elle s’étonne de ce que rien ne semble l’y préparer.
Mais il est là avec ses frères et sœurs et s’en distingue à peine sinon de façon indéfinissable pour elle. Indéfinissable ? Non, pas vraiment. Il est si différent ! Ses paroles sont toutes de douceur et compréhension. Ses actes sont mesurés, empreints de sagesse. Il est son fils aîné ; dans un sens, son unique. Et Marie attend.
Et, finalement, le temps vient, le moment où il va prendre toute son indépendance. Il est allé se faire baptiser par son cousin Jean. Et il s’est entouré de disciples. Marie s’interroge beaucoup. Pourquoi ne se manifeste-t-il pas plus franchement comme le Messie ?
L’occasion lui a paru bonne lorsqu’ils furent tous invités à des noces, même ses ses disciples. Pourtant, il était demeuré discret, bien présent sans plus. C’est alors qu’elle apprit que le vin manque. N’est-ce pas une bonne occasion de lui donner l’occasion de se manifester ? Sans doute n’avait-elle aucune idée de ce qu’il pourrait faire, mais elle voulait le pousser en avant. Alors elle lui en parle : Ils n’ont plus de vin ! Fort respectueusement, certes, mais fermement, il lui fait une réponse qui doit lui faire mal, sur le coup : Femme, qu’y a-t-il entre moi et toi ? Mon heure n’est pas encore venue. « Entre lui et moi ? Mais ne suis-je pas sa mère ? » dut-elle penser. Sa réponse lui rappelle cependant celle de ses douze ans/: Il faut que je m’occupe des affaires de mon Père ! Oui, il est son Fils, mais il ne lui appartient pas. Son heure pas encore venue… a-il ajouté… mais les années passent… Elle se contente de dire aux serviteurs : Faites ce qu’il vous dira. Et on sait comment il intervint !5
Il s’était mis à parcourir les routes, allant de village ne village, annonçant enfin que le Royaume, le Royaume de ‘son’ fils, à elle, était proche. Elle apprenait ses miracles, les guérisons multiples, les démons chassés. Tout cela confirmait plus qu’il en faut qu’il était bien celui dont l’ange lui avait annoncé l’œuvre…Seulement, les échos qu’elle en percevait la troublaient aussi. Débordé par les foules, il ne trouvait même plus le temps de manger.(Marc 6.31) Il avait cessé d’être raisonnable. Une pensée que ses frères et ses sœurs partageaient ! Qu’en aurait dit Joseph s’il était encore vivant ?
Marir était comme tiraillée : Elle croyait en lui. Mais ses autres enfants ne le suivaient pas. Ils le pensaient un peu fêlé ! Bien sûr, eux, ne savaient pas ce que l’ange lui avait dit à elle. Ce n’est pas une chose qu’elle voulait diffuser. Si personnelle, si intime ! D’ailleurs, qui l’eût crue ? Ils ne savaient pas qu’il était né de l’Esprit saint et non de Joseph comme eux… mais n’avaient-ils pas raison quand même de penser qu’il exagérait. Il en faisait trop, son fils ! Il n’allait pas tenir le coup ! Alors, avec Jacques, Joses, Jude et Simon, ses frères, ils se sont mis en route pour aller lui parler, l’inviter à la modération, à un peu de sagesse. Mais quand ils atteignirent le lieu où il prêchait, ils ne purent l’approcher. On lui dire : Voici ta mère et tes frères sont dehors, et ils cherchent à te parler. Marie qui a encore l’oreille fine, l’entend répondre. Au lieu de dire : « Excusez-moi, je n’en ai pas pour longtemps, je vais voir ce qu’ils me veulent puis je reviens », il dit : Qui est ma mère, et qui sont mes frères ? et, sans doute montrant ses disciples, il ajoutait : Voici ma mère et mes frères, car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère et ma sœur, et ma mère. Voila qui n’est pas facile à entendre. N’a-t-elle pas été pour lui une mère attentive, aimante en même temps que respectueuse de sa mission ?6
Il ne dut pas être simple d’apprendre à se détacher de son fils, à faire confiance malgré les interrogations! Certainement pas !
De plus, il en fait tant … qu’il est clair, ― on le lui a rapporté ―, qu’il se fait beaucoup d’ennemis et que les responsables du peuple veulent sa mort. Parfois, elle parle seule, à voix basse : « Mon fils, mon chéri, tout cela va mal tourner. J’ai peur ! » La nuit, elle a de la peine à dormir et elle prie pour lui.
La confirmation de ses craintes survient. Ils ont combiné son arrestation et sa crucifixion.
Mais alors, qu’en est-il des promesses qu’a fait l’ange ? Elle s’en souvient pourtant parfaitement : Tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Sauveur. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur lui donnera le trône de David, son père. Il régnera sur la maison de Jacob durant tout l’âge et son règne n’aura point de fin…
Marie ne comprend plus, comment tout cela se réalisera-t-il, s’il est rejeté ?
Mais elle sera à ses côtés. Elle part rejoindre les nombreux disciples qui l’accompagnent tandis qu’il s’en va vers Jérusalem, se jetant volontairement dans la gueule du loup.
La Bible ne dit rien de cette décision, mais elle dit qu’elle est là, quand les soldats lui clouent les mains et les pieds à cette croix maudite. La vision en est insupportable ; elle ferme les yeux. C’est trop atroce ! Mais, c’est aussi plus fort qu’elle, elle les rouvre, voit son visage, le visage de son fils, ravagé par la douleur, pourtant on n’entend nulle plainte, juste le corps comme secoué à chaque coup de marteau, mais silencieux malgré la souffrance pourtant indicible lorsque l’on dresse le bois et que le corps un moment est pendu aux clous.
Comment pourrait-elle comprendre tout cela ? C’est si loin de ses espérances, de ce qu’elle imaginait pour cet être extraordinaire qu’est son enfant ! Si loin de ce que l’ange avait dit de sa destinée. Peut-être pas, finalement. Elle doit se souvenir de ce que disait le vieillard Siméon, il y a trente-trois ans, bénissant le tout jeune bébé dans ses bras : Cet enfant est destiné à amener la chute et le relèvement de plusieurs en Israël, et à devenir un signe de contradiction et à toi-même une épée te transpercera l’âme… « la chute de plusieurs… une épée me transperçant l’âme… »
Voilà donc ce que voulait dire Siméon. Oui, l’âme de Marie est comme transpercée par une épée. Sa douleur est à la mesure de celle qu’endure son fils. Tout cela pourtant doit avoir un sens. ‘Relèvement, signe de contradiction’ … afin que les pensées de cœurs de beaucoup soient révélées… Mais qui peut comprendre ?
Marie n’est plus que douleur, incompréhension, interrogation. Jean rapporte, dans son évangile, qu’il était là, auprès d’elle et qu’il fut l’objet d’une des rares paroles du crucifié. Les ayant vus, lui et sa mère, Jésus dit, en effet : Femme, voilà ton fils. Puis, le regardant : Voilà ta mère. 7
De Marie, les évangiles n’ajoutent rien, sinon que Jean, dès lors, la prit chez lui. D’autres femmes s’occuperont de son ensevelissement, seront, trois jours plus tard, témoins du tombeau vide, le verront vivant et seront porteuses de la nouvelle aux disciples. Et Marie ? On ne la voit réapparaître pour la dernière fois qu’au début du livre des Actes. Elle y est au nombre des disciples, persévérant dans la prière et attendant avec eux et ses frères maintenant convaincus et avec les autres femmes, la puissance de l’Esprit promise par le Père.8
Voilà Marie, humble, discrète, souffrante, croyante, malgré tout. Bien humaine, mais que nous ne pouvons qu’aimer et imiter.
La Bible ne dit rien de sa mort ni d’une quelconque assomption. Mais il n’est pas nécessaire d’en ajouter à ce que Dieu a voulu nous dire d’elle pour y penser avec une immense admiration et dans une profonde reconnaissance. De tous les descendants d’Israël, elle est celle que Dieu a choisie pour prendre notre humanité et se faire notre Sauveur. Tâche glorieuse, mais combien douloureuse !
Ne l’oublions pas.
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Cette prédications fut donnée à l’église de Loriol, le 14 mai 2016
Textes mentionnant Marie :
- Luc 1.26-38
- Luc 1.39-56
- Matthieu 2.1-15
- Luc 2.41-52
- Jean 2.1-12
- Matthieu 12.46-50
- Jean 19.25-27
- Actes 1.14