Lecture proposée : 2 Thessaloniciens 3.6-12
L’Eternel prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Eden pour le cultiver et pour le garder.
Genèse 2.15
Le travail de la terre faisait partie de la vocation assignée par Dieu au premier homme. Il est donc hautement honorable, même si, après la désobéissance, il est devenu pénible : C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain*. Et Dieu avait même ajouté : ...jusqu’à ce que tu retournes dans la terre.... On est loin de la retraite à 60 ans !
L’allongement de la vie devient un problème aigu. Mais peu sont disposés à travailler plus longtemps où a renoncer aux 35 heures.
On a d’abord tout tenté pour échapper aux conséquences du péché initial. On a rendu les tâches moins pénibles. On n’y transpire plus trop. Mais, après la peine, c’est au travail lui-même que nous tentons d’échapper. On sait les problèmes que créèrent les machines qui devaient rendre le travail moins pénible. On ne sait pas encore tout ce qui va découler de la volonté de travailler de moins en moins. Pourtant, soyons persuadés que la volonté d’échapper au travail, ce noble projet de Dieu pour nous, ou à la fatigue qui lui est liée, se retournera finalement contre nous.
Il est temps de réhabiliter le travail. Il est en soi un don généreux du Créateur.
Si nous cessons de le considérer comme un moyen de gagner toujours davantage, pour nous souvenir qu’il est l’expression de notre vocation première, il sera certainement une source d’équilibre.
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* Genèse 3.19